CE QUI LA NUIT Ce qui la nuit se voit, se frôle, s’en va, se croise et se console, Ce qui la nuit, chanter, danser, ce qui revient, oui mais pourquoi, Espérer, croire, penser, rêver, et faire, et dire, ne pas trahir, Du verre, une pluie, un ciel, un lit, un cœur, un cri, ce qui la nuit, Dans les lumières, dans les néons, dans les couleurs, rêver par cœur, Ce qui la nuit valait toujours, rêver d’abord, demain l’amour. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Ce qui la nuit faisait de grand, et dans les rues, des revenants, Quelques soleils, quelques éclairs, regard vermeil, regarde en l’air, Et dans le soir, et sans espoir, et dans les yeux, les demi-cieux, Ce qui la nuit, se perd aussi, la fin des temps, c’est pour ici, Ce qui la nuit éteint déjà, et pas encore, oui mais pourtant, Les souvenirs d’un grand baiser, d’un beau miroir, et dans le noir, Ce qui la nuit se regardait, sur un visage, un œil mauvais, Ce qui la nuit ne pourra pas, ce qui la nuit ne se voit pas, Ce qui la nuit ressemblera, humanoïdes, tremblez déjà, Ce qui la nuit enflamme aussi, quelques visages au regard gris, Un long cortège, une grande gorgée, un beau serment, et puis du vent, Un peu la fête, beaucoup de gens, un large champ, sourire glissant. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Reviens, reviens, ne t’en va pas, ce qui la nuit nous aimera, Et sur la plaine, et dans la rue, danser, rêver, tout est perdu, Ce qui rend fou, ce qui s’efface, ce qui jaillit, ce qui dépasse, Ce qui la nuit nous reviendra, ce qui la nuit transformera, Sous les étoiles, pour un château, prendre un bateau, mettre les voiles, Ce qui la nuit s’en va au loin, flottant doucement, mais sûr de rien, Un peu de joie, quelques idoles, de la tendresse, des idées folles, Et resplendir, et applaudir, se souvenir, se repentir, Ce qui la nuit fantasmera, Castellammare di Stabia, Vivre comme ça, mais plus maintenant, vers tout ce qui la nuit reprend. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Comme une allure, vivre comme ça, Comme un murmure, ce qui la nuit ne veut rien dire, Ce qui la nuit veut nous saisir, Se diluer dans une gorgée, sans plus rêver, Ce qui la nuit nous volera, nous défendra, Un mois d’été, quelques hivers, ne plus s’aimer, seul vers la mer, Et sur le sable, regard coupable, un peu d’écume, Ce qui la nuit fait entrevoir, de ces défaites, de tous ces soirs, Pas de courage, et pas de cœur, la nuit nous donne encore une heure, Un tatouage, un eye-liner, sourire de rage et grandes liqueurs. Et dans le noir, face au miroir, ce qui la nuit nous faisait voir, Et dans le noir, face au miroir, ce qui la nuit nous faisait croire, Et dans le noir, face au miroir, ce qui la nuit nous faisait voir, Et dans le noir, face au miroir, ce qui la nuit nous faisait croire. Tout de tout tourne autour, Tout de tout tourne autour, Tout de tout tourne autour, Tout de tout tourne autour, Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit. Tout de tout tourne autour de vous alors quitter la nuit ou ce qui la nuit.